99法郎

99 francs, une adaptation sous forme de comédie noire du livre de Frédéric Beigbeder par Jan Kounen. Jean Dujardin joue le rôle du principal protagoniste : Octave le publicitaire, dans ce film. Octave travaille dans une grande entreprise de publicité et son temps libre est consacré à des soirées drogues et filles, jusqu'au moment où il rencontre Sophie, une stagiaire dans la même entreprise. Ils font l'amour, d'ailleurs, il est peut-être tombé amoureux. Mais ils se séparent au moment où Sophie lui annonce sa grossesse. Sophie démissionne. Pour la première fois depuis longtemps, Octave est touché, il retrouve des sentiments et souffre. Peu après, Octave est critiqué pour son humour dans sa proposition pour une nouvelle publicité, alors que c'est la chose le plus importante pour lui. Il décide de prendre sa revanche au milieu de la publicité, et décide de transmettre un message de lui dans la publicité de son client.

Deux versions de fin sont proposées dans ce film. Dans la première, Octave, finalement est soumis à son client et il est d'ailleurs nommé le chef d'équipe de création dans son entreprise. Au moment de la célébration, il reçoit un coup de fil de la mère de Sophie qui lui annonce que Sophie s'est suicidée à cause de lui. Octave montre alors en haut de bâtiment où il travaille et se jette dans le vide. Il tombe sur la voiture de son client. Dans la deuxième version, qui est beaucoup plus gaie, Octave montre le côté noir du milieu de publicité au cours de la publicité de 30 secondes de son client, ensuite il est parti dans un île isolé avec Sophie.

C'est un film intéressant. Je ne reconnais pas Dujardin au début de film, peut-être c'est la coiffure, ou les lunettes. Il a joue bien son rôle dans ce film, un jeune homme dans le milieu de publicité, un peu méchant, playboy mais qui possède une conscience. La personnage de son client, le « hugo boss », est bien joué par l'acteur aussi. On voit que c'est une personnage froid et insensible. Je trouve le couleur dans ce film vivante et nostalgique en même temps, qui est très intéressant pour moi.

Une question je me pose est : est-ce que une personne peut être 100% « carefree », comme Octave au début du film ? J'en doute.

每年全球的广告预算是500亿美元。联合国的一个研究估计，这一数额的10％就足够帮助全球饥饿的人民了。

在生病的状态下看这部电影就是被狠狠的抽了一个耳光子的感觉。留了一鼻子血还忘了擦，只能说挺爽。死了不算了结，展翅高飞的同时跟竖起中指一样总是要下垂的。最后死的都很惨。屌什么屌呢。你不嗑药了，自然还有创意人需要嗑药。需要亢奋，需要说瞎话包装出神话来增加商品的销量。不知道曾经帮双鹿，帮蒙牛做广告创意的人需不需要嗑药。要嗑药的话我想应该是进口的吧，这样写出的广告才能让SB变NB。里面的这句台词我比较有印象：“我是个广告人：不错，我污染这个世界。我就是那个向你们卖垃圾的家伙，让你们梦想那些你们永远得不到的东西：天空湛蓝湛蓝，女人永远美丽；一种经过Photo Shop处理过的圆满的幸福、无瑕的影像、最时髦的音乐。”
我把这部电影列为法国的《Fight Club》好了。深度够了，只是变现力差了点而已。不要一天之中同时看这两部片。不然，会让人得抑郁症的。这个世界特别是7月份红光满面高唱生日歌的世界够TM的操蛋的了。不过再操蛋也不要树中指，不然没办法尿尿。

1、星光让我变聪明。

2、要的就是这种事不关己的冷静。

3、想要成功，就要敢于自我牺牲。

4、你一点自尊都没有，我鄙视你，滚。

5、他告诉自己拯救世界的秘密，就是接受无聊。

6、这个人真是个人渣。我不活了，一个人去死。

7、一切都是稍纵即逝，爱情，艺术，地球，你们，我，特别是我。

8、内心轻松，外表却像个可怜虫。在我们心底，最最深处，正在涅磐重生。

9、我细细品味了自己的革命，我消失了，去了远方，尝试全新的生活方式。

  广告是现代文明发展的必然产物，它已无孔不入，上公厕小便都得跟它碰头，它抓住机会像个惯犯一样强奸着我们的大脑;它蹂躏了我20秒，占用了我20秒的大脑思考。已故麦迪逊大道之王David Oligvy将这项犯罪艺术发挥到了极致。
  人一生要看几十万条广告，而这一切几乎都是被强加的。生产商每年投入到广告上的资金有五千亿美金之巨，这笔钱能解决全世界一半贫困人口的吃饭问题。在此我们有许多值得反思的，广告的存在到底带来了什么实质性的东西？
  去年有个新闻吸引了我，本片同名小说的作者Frederic Beigbeder跟他的朋友在巴黎街道一辆车前盖上吸可卡因的时候被警察逮个正着。
  同名小说是根据他自己在广告圈的亲身经历改编，甚至可以说完全就是他的自传。他还在影片中有两段客串。有灵性的人再怎么样的创作哪怕是拼命的避免也会带有作者浓厚的主观色彩，jan kounen是个中庸的导演，他没有改变原作中的任何东西。看过FB的访谈节目以及参与过的娱乐节目，觉得从jean dujardin身上能看到太多他的影子，就跟片子里的有个他早上起来照镜子却发现镜中人不是自己的隐喻一样，那个镜中人就是FB本人。影片中也充斥着FB特有的法式小资恶搞幽默。
  在片中我看到他当时糜烂的生活，也能看到广告界跟商界的黑暗。当他意识到什么是对他最重要的东西的时却为时已晚。
  我看广告，可从不信广告。随着人们认识的提高，以及广告界文案们的黔驴技穷，现在越来越多的人都对广告嗤之以鼻，以至于好多厂商更愿意通过找传媒公司做个活动或派发样品来推广产品。
  影片里有段话很有深意，股东的红利谁来付，投资人的利润谁来付，大老板的薪酬谁来付。当涉及到商业利益的时候，厂商很难诚实。
  总之，这不单单是一部简单的商业片，其中也探讨了种族以及环境问题，欧洲电影大多比较有内涵。缺点是最后结尾部太好莱坞。
  
ps
影片里提到的madone应该是danone 中国叫达能，

1.爱情、艺术、地球、你、我，特别是我……
  人和其他商品一样都是有有效期限的。

2.我认为我是在美化世界，错，我是在污染它！

3.我总能让你们望尘莫及。

4.开会总是迟到，守时的创意师是不会有创意的。

*5.我无法好运连连的原因：其一是客观原因阻碍了，
                       其二是我放弃了！


反转的option让我有点心跳，可是生命常常难以给我们第二次选择。

从高空坠落的飞翔与那幅美好故事的广告牌是鲜明的对比和震颤。

广告人们，我们的生活，自己好好打造！